Le poème de P. Verlaine « Marine »
L’Océan sonore Palpite sous l’œil De la lune en deuil Et palpite encore, Tandis qu’un éclair Brutal et sinistre Fend le ciel de bistre D’un long zigzag clair, Et que chaque lame, En bonds convulsifs, Le long des récifs Va, vient, luit et clame, Et qu’au firmament, Où l’ouragan erre, Rugit le tonnerre Formidablement.
Fait explicitement référence à un genre pictural : la marine qui tire sa source d’inspiration de la mer et qui fut particulièrement important entre les 16e et 19e siècles.
Il appartient à la section « Eaux-fortes » qui désigne un procédé de gravure sur plaque métallique.
Elle-même contenue dans le recueil Poèmes saturniens ; Saturne étant la planète des mélancoliques.
Saturne (ou Cronos, le temps) dévorant un de ses enfants. Tableau de Goya
Je préfère ne pas vous laisser sur cette image, c’est pourquoi j’évoquerai également les estampes japonaises ; notamment d’Hokusai.
Ces deux estampes étant issues de Trente-six vues du mont Fuji, qui sont toutes des gravures sur bois.

