Le livre au Moyen-âge _ 5eVE

1° Créer un livre au Moyen-âge

Cette vidéo – réalisée par le réseau-canopé de l’académie de Caen – vous montrera les différentes étapes de la création d’un livre.

1. Lance la vidéo. Appuie sur pause pour compléter ta leçon (à copier partie langue de ton classeur). La leçon est ce qui est écrit en bleu.

Un « codex »  est un…………………………………………………….

Un « volumen » est un……………………………………………….

Le « codex » a sur le « volumen » l’avantage qu’il ……………………………

Un parchemin est un……………………………………………………..

Le plus beau parchemin est le (nom+définition)………………………………

On écrit environ …………………………………….. pages par jour.

……………………………………..supplante le clergé comme principal commanditaire au cours du XIIIe siècle.

Les sujets de prédilections deviennent alors……………………………………..

Le livre le plus largement diffusé au Moyen-âge s’appelle ………………………

Va sur un moteur de recherche et ajoute au cours le rôle de ce livre.

2° Le manuscrit d’Yvain ou le chevalier au lion

Vous pourrez observer que le texte était écrit à la main, d’où le nom de manuscrit.

Survole l’image, clique quand c’est possible et aide-toi des informations données pour compléter le cours.

Image interactive 

Le manuscrit date de…………………………………………

A chaque début de ligne, je repère…………………………………………………….

Une « lettrine » est …………………………………………………………………….

Des « grotesques » sont……………………………………………………………..

Quand tu as fini, tu peux écouter la lecture du début du manuscrit en version originale.

Puis aller sur l’article « https://www.blogolettres.com/quiz-le-livre-au-moyen-age/ » pour vérifier tes réponses.

L’extrait audio suivant – tiré du site de la B.N.F – correspond à la lecture de cette première page.

Li boins roys Artus de Bretaigne,
La qui proeche nous ensengne
Que nous soions preus et courtois,
Tint court si riche conme rois
A chele feste qui tant couste,
C’on doit nonmer le Penthecouste.
Li rois fu a Cardoeil en Gales.
Aprés mengier, parmi les sales,
Li chevalier s’atropelerent
La ou dames les apelerent
Ou damoiseles ou pucheles.
Li un recontoient nouveles,
Li autres parloient d’Amours,
Des angousses et des dolours
Et des grant biens qu’en ont souvant
Li desiple de son couvant,
Qui lors estoient riche et gens ;
Mais il y a petit des siens,
Qui a bien pres l’ont tuit laissie,
S’en est Amours mout abaissie ;
Car chil qui soloient amer
Se faisoient courtois clamer,
Que preu et largue et honnorable ;
Mais or est tout tourné a fable,
Car tiex y a qui riens n’en sentent,
Dïent qu’il ayment et si mentent,
Et chil fable, menchongne en font
Qui s’en vantent et droit n’i ont.
Mais pour parler de chix qui furent,
Laissons chix qui en vie durent,
Qu’encor vaut mix, che m’est avis,
Un courtois mors c’uns vilains vis.