Méthode : le travail au brouillon

Il est extrêmement utile de consacrer du temps à votre brouillon. Il est cependant nécessaire de se montrer organisé.e et méthodique durant ce temps de travail, qui est le temps de travail principal durant une expression écrite.

Etape 1 : j’analyse le sujet

Avant de commencer à écrire, je suis capable de répondre aux questions suivantes. Pour y répondre, je peux encadrer ou souligner, sur mon sujet, les informations importantes.

  • Quel type de texte ? Théâtre, texte narratif, poésie, article de presse…
  • Qui ? Les personnages.
  • et quand ? La cadre spatio-temporel (médiéval, contemporain, réaliste, merveilleux…)
  • Des contraintes supplémentaires ? à quel temps ? à quelle personne ? dialogue, vocabulaire, syntaxe, descriptions… imposés ?

Attention, certaines de ces contraintes ne sont pas toujours clairement exprimées ; c’est pourquoi il est judicieux de ne pas se précipiter et de prendre le temps d’analyser votre sujet. Par exemple, si on vous demande de rédiger une suite de texte, il faut être attentif à l’époque et garder la personne et le temps du texte initial même si cela n’est pas précisé explicitement dans le sujet.

Etape 2 : Qu’écrire ?

  • Je liste toutes mes idées, je vais à la ligne pour chaque nouvelle idée.
  • Je regroupe mes idées par thème (description du lieu ou/et des personnages, grandes étapes de l’action…)
  • Je peux creuser, préciser mes thèmes en sous-parties (motivation, cause, conséquence…)
  • Je n’hésite pas à barrer une idée qui ne s’accorde pas avec les autres.
  • J’ordonne mes idées, je les numérote par ordre d’apparition.

Etape 3 : Comment l’écrire ?

  • Même au brouillon, je saute des lignes et je laisse une marge pour retravailler mon texte (orthographe, idées à reformuler, à enrichir…)
  • Pour chaque étape, je cherche un connecteur spatio temporel ou logique (un complément circonstanciel de lieu ou de temps – le lendemain….- un adverbe de liaison…). Certains de ces connecteurs pourront me servir de repères plus tard, pour commencer un nouveau paragraphe.
  • Je ne rédige pas l’intégralité de mon texte mais seulement l’introduction, la conclusion voire les phrases de transition entre les paragraphes.
  • Je n’oublie pas de vérifier régulièrement que je ne me suis pas éloigné.e du sujet et l’avancement de l’heure. Je conserve une vingtaine de minutes pour le passage au propre.